Le Moulin Rouge

Depuis quelques semaines, Valérie notre animatrice, avait programmé une sortie hors du commun, aller à PARIS 18 ème, place Pigalle, assister au spectacle du Moulin Rouge, appelé « FEERIE ».

Il fait un froid de canard aujourd’hui 14 décembre 2010, et nous sommes une trentaine à monter dans le car qui va nous mener dans ce lieu si particulier et connu du monde entier.

¾ d’heure de route et nous y voilà, nous attendons un peu avant d’entrer, car évidemment nous ne sommes pas seul, d’autres groupes venant également des environs de Paris sont déjà là attendant patiemment l’ouverture du cabaret.

L’organisation est parfaite, pas de bousculade, passage obligé au vestiaire et nous voilà dans cette immense salle.

Quelques décors d’époque subsistent, et si l’on ferme les yeux, ont peut s'imaginer voir "la Goulue" danser le French Cancan, "Valentin le Désossé" ou encore "Toulouse Lautrec", croquer ses crayons.

Un orchestre, une chanteuse et un chanteur nous interprètent quelques chansons connues, malheureusement rendues inaudibles, en raison du brouhaha qui règne, pendant que les serveurs commencent le service.

Le repas servi était tout à fait convenable, terrine avec foie gras sec, cuisses de lapereau, petits légumes et gnocchis, et une grosse part de glace vanille/fraise et tout cela accompagné d’une demi-bouteille de champagne pour chacun.

Le spectacle peut commencer.

Les lumières de la salle s’éteignent, le rideau se lève, et la troupe au complet apparaît, emplumée de rouge et de blanc, les tenues sont magnifiques, les décors tout autant.

Nous sommes dans le jardin du MOULIN ROUGE et découvrons la FEERIE des lieux !

Les tableaux vont se succéder, nous irons d’abord chez les Pirates, les Girls dénudées juste ce qu’il faut, mais belles à souhait, les Boys, élégants, un couple apparaîtra même au dessus de nos têtes semblant voler dans les airs, un vrai régal pour les yeux.

Puis un grand aquarium sortira du milieu de la scène, une ravissante danseuse y descendra, et nous fera un surprenant numéro accompagné de deux immenses serpents, pendant quelques instants nous avons vu disparaître Valérie sous la table, nous ne l’avons pas revue tout le temps du numéro, que voulez vous on aime ou on n’aime pas, mais nous ne nous sommes pas privés de nous amuser de sa réaction.

Ensuite nous irons au Cirque, avec tout ce que cela représente dans la mémoire de chacun, magnifiquement interprété par des clowns, des acrobates, des poneys nains mignons comme tout, les balayeurs et j’en passe.

Puis, vient ensuite un ventriloque qui nous fera un numéro avec ces marionnettes mais surtout avec son petit bichon Maltais, tout blanc, avec de longs poils, genre o’cédar, qu’il fait parler avec des réparties hilarantes, déclenchant ainsi des fous rires et des applaudissements bien mérités.

Ensuite, viennent les « DORIS GIRLS » avec le FRENCH’CANCAN, nous attendions tous bien entendu ce numéro, époustouflant, et nous n’avons pas été déçus, toute la troupe habillée de bleu, blanc, rouge, a virevolté, sautée, fait le grands écart, bref c’était magnifique.

Et puis une rétrospective sur le Moulin Rouge de 1900 à nos jours, en passant par les années 1945,nous fut offerte, java, boogie woogie, musette, Rock, à perdre le souffle.

Arrive hélas le final de cette Féerie, toute la troupe est sur scène, ils sont plus d’une cinquantaine tous vêtus (si j’ose dire) de couleur rose, les girls parées de plumes d’autruches, coiffées de même, avec strass et guirlandes luminescentes, des boys, pantalons et boléros ornées de strass également, tous dansent, chantent, c’est surprenant, enchanteur, un vrai régal pour les yeux.

Au final nous verrons apparaître d’autres girls l’une ceinturées de cuir noir, strass, coiffée comme une hydre en or et noir et une autre rien que des strass agrémentés de superbes plumes rouges.

Voila, notre escapade dans le monde Féerique du Moulin Rouge se termine, il va falloir que nous reprenions le car, direction Clichy-sous-Bois.

Nous l’attendrons un bon moment, car le stationnement sur les allées centrales étant interdites, il est arrivé de la Gare de l’Est, maintenant je peux bien vous le dire, nous avons mis plus d’une heure et demie pour rentrer, les abords du périphérique devenus inaccessibles pour cause d’accident et autres inconvénients de circulation.

Mais le souvenir de cette journée restera dans nos mémoire, et tant pis pour ces derniers désagréments.

A bientôt

Nelly