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Voyage en Croatie 2010

Publié par

 

Bonjour les Amis (es),

 

Et bonjour à tous ceux qui voudraient devenir nos compagnons de voyage.

 

Cela fait trois ans, que je m’amuse à relater nos escapades dans les pays que nous visitons. Êtes vous prêt à me suivre?

Très bien allons-y.

 

Il est bientôt 17 h et tout le monde est là, devant la Maison des Seniors, ce lundi 20 Septembre 2010, attendant l’autocar qui nous emmènera à l’aéroport de Roissy Charles de Gaule, destination la Croatie à Dubrovnik.

 

Il fait très beau, la température est agréable et nous souhaitons sincèrement qu’il en soit de même dans ce pays que nous allons découvrir et où il fait parait-il actuellement entre 25° et 28°.

 

Le décollage est prévu à 20h40, mais il y a obligation d’arriver 2 heures en avance.

Nous allons donc nous armer de patience et comme la plus part d’entre nous, sommes des habitués, je peux vous écrire dès maintenant qu’il nous en aura fallu.

 

Dès notre arrivée à l’aéroport, nous savons déjà qu’il y aurait au moins 20 minutes de retard.

Puis, nous apprenons que finalement nous ne décollerons pas avant 21h30.

Une fois les formalités remplies, nous poussons un soupir de soulagement et nous allons attendre sagement dans les salons.

 

Quand enfin, apparaît notre numéro de vol, ouf! Là, nous sommes certains de partir, et chacun se presse vers ces portes qui à chaque voyage me semblent toujours très étroites, discipline, discipline qu’es tu devenue ?

 

Notre avion sur lequel est peinte la ville de Dubrovnik, nous attend, Le personnel de bord nous accueille.

D’après le confort particulier des sièges, notre appareil avait certainement du vécu.

Après avoir attaché nos ceintures, écouté les recommandations d’usage, les moteurs vrombissent et nous décollons en douceur.

 

Il n’y a rien à voir par le hublot, sauf les lumières des villes qui deviennent de plus en plus petites.

Notre atterrissage était prévu vers 22 h 45, mais il est 23h30 ! le retard a parait-il été rattrapé.

 

Le temps de récupérer nos bagages, notre guide « Branko » nous attend.

 

Après 23 km de route, nous découvrons notre hôtel, ou une collation est prévue, mais avant toute chose il faut échanger nos cartes d’identité contre la clé de notre chambre.

Mon amie Yvonne la partagera avec moi durant ce séjour.

 

La collation sera vite avalée puis direction la chambre.

Il est 2 h30 passée, il va falloir dormir vite car, nous avons rendez-vous demain matin mardi, à 8 h avec Branko.

Mardi 21 septembre 2010

 

Pendant que mon amie Yvonne fait ses ablutions, j’ouvre grand la fenêtre et je tombe sur un superbe paysage.

 

 

Branko va nous proposer de visiter ce pays qui est le sien.

Réunion sur la terrasse, plusieurs excursions nous sont proposées , le choix est laissé à chacun d'y participer ou non.

D'autres préféreront suivre Valérie qui, au jour le jour, part à l'aventure, selon l'envie et les visites à faire.

Ou bien vagabonder à la piscine, à la mer ou encore ne rien faire, c'est aussi ça les vacances.

 

Le règlement se fera en Kuna (devise croate), car les Euros, ne sont pas acceptés dans tous les commerces.

Nous nous arrangerons avec les distributeurs, et nous nous ferons aider par Valérie notre accompagnatrice, car les manipulations à faire sont toutes en langues étrangères.

Un défilé s'est alors organisé autour de ce distributeur devenu notre premier contact avec la monnaie locale.

 

Notre Hôtel le « Valamar Club », n'est situé qu'a deux pas de la mer, Florence, la Directrice de la Maison des Seniors, qui nous accompagne durant ce séjour ,nous propose alors d'aller y faire un tour.

 

 

Pas très facile de marcher dans l’eau, il vaut mieux se prémunir de chaussures spéciales « cailloux ». Florence m’ayant invité à prendre un bain de pieds, j’y suis allée, mais j’ai vite compris ma douleur.

 

Cet après-midi nous prévoyons une promenade dans Dubrovnik, nous prendrons les transports locaux, il nous faut d’abord monter une petite côte éreintante, pour arriver sur la nationale, (nous trouverons plus tard un autre chemin sans côte) il nous en coûtera 20 Kuna environ 2,76€, pour un aller-retour.

 

Il faut aussi savoir, que presque partout dans le monde, il y a des personnes malhonnêtes, ainsi un de nos compagnons de voyage ne s'est pas vu rendre la monnaie sur son billet de 10€, sachant que 1 kuna est égal à 0,14c d'euros.

A notre retour, nous apprendrons que d'autres chauffeurs de bus ne prenaient pas les euros. Depuis ce jour, nous nous sommes tous munis de ticket achetés à l'hôtel, pour seulement 16 Kuna.

 

Nous voici donc à Dubrovnik, la beauté de cette ville, surnommée « La Perle de L'Adriatique » n’est pas usurpée. Nous y pénétrons par la Porte de Pile, qui n’est pas facile à photographier, car la foule est très dense, mais nous apercevons tout de même de beaux jeunes gens en costume d’époque qui montent la garde.

 

Puis, nous arrivons sur une grande avenue principale appelée Stradum, avec ses commerces, ces grands cafés aux terrasses ombragées par des façades centenaires. Des ruelles très étroites ou des petits restaurants vous offre des repas typiques, à toute heure.

 

 

Les rues surprennent un peu par leurs pavages, ils sont d’un brillant, que même une excellente ménagère n’arriverait pas à égaler.

Un peu glissant tout de même en descente.

J’ai lu sur un document, que cette brillance venait seulement du fait, qu’aucune voiture ne circule sur cette place, les promenades des passants ont suffi par leur donner cette patine.

 

Au abord de la rue, se trouve un glacier qui deviendra notre cantine à desserts.

 

L’heure tourne, nous nous sentons tous un peu fatigué, il va falloir penser à rentrer.

 

20 heures, comme convenu, Branko nous attend, et certains d’entre nous opteront pour l’excursion de demain vers Korcula.

 

Un autre groupe, décidera de se rendre sur l'île de Lokrum, accompagné de Florence et de Valérie.

C'est une île couverte d'une végétation luxuriante, une promenade dans les allées du jardin botanique s'impose.

Les rochers qui bordent l'île plongent à l'horizontale dans la mer et forment une succession de plages improvisées.

Lokrum, fait office d'annexe balnéaire de Dubrovnik à la belle saison.

 

Mercredi 22 septembre 2010

 

Il est 8 heures, direction Korcula, l'île où Marco Polo aurait vécu. Nous circulons sur des routes de montagne, entourées de paysages magnifiques, avec tout en bas cette mer bleue, sur laquelle de petites îles semblent flotter.

 

Il est 9 h 05, quand nous nous arrêtons à Stone, très jolie petite localité de 300 habitants environs, toute fleurie, où les caoutchoucs poussent comme des arbres.

 

Sur la montagne environnante nous découvrons une muraille, communément appelée « la petite Muraille de chine », celle-ci ne fait que 5 km, c’est déjà pas mal.

Elle se visite, mais il faut avoir de bonnes jambes car ceux ne sont que des marches à grimper, et d’un commun accord nous renonçons à l’escalader.

 

 

Une particularité de cette localité est qu’elle entretient depuis des décennies, des salines qui sont toujours exploitées. Aux XIVe siècle, le sel servait de monnaie d’échange, 1 kg sel contre 1 kg d’or, exploitable non!

 

Chemin faisant, j’ai croisé un petit marché (4 étals seulement), bien abrité par l’ombre d’une vigne grimpante, où j’ai trouvé des figues fraîches: vous pensez bien que je n’allais pas laisser passer cette occasion de me faire un petit plaisir, que j’ai partagé avec mon amie Pâquerette.

 

 

Après ¾ d’heure, de flânerie, et un arrêt technique (expression qui soulage, qui coûte 3 Kuna (environ 0,20 €, vous voyez de quoi je parle ?).

Nous reprenons la route pour Korcula

 

Arrivée à Orebic, de là, nous embarquons à bord d’un bateau à moteur qui nous attend.

 

 

La traversée ne dure pas longtemps et nous apercevons bientôt Korcula.

C’est une ville médiévale fortifiée, elle est couverte de vignes, d’oliviers et de caoutchouc géants.

Elle a une forme d’arête de poisson construite autour d’une rue centrale, où le littoral est préservé.

 

Mais avant de la visiter, dès notre accostage nous sommes dirigés vers un petit restaurant où nos places sont réservées. Nous sommes bien installés, et le repas est excellent.

A peine sortie de table, nous nous dirigeons vers La Porte de Terre, avec son

escalier-pont et sa tour carrée, où une guide nous attend.

 

Nous empruntons cet escalier et nous arrivons sur une petite placette où l'on nous explique la particularité des ruelles. En effet, celles-ci sont courbées vers l’est, et d'autres droites vers l’ouest, ce qui permet à la ville d’être toujours bien aérée, et de ne pas souffrir du vent violent qui vient de la mer.

 

 

L’hôtel de ville de l’époque qui est en fait, une petite place carrée couverte, appelée place Saint Michel, pavée de dalles en pierre bien alignées, où chacun des notables de la ville pouvaient s’asseoir autour d’une table en pierre qui se trouve encore là, afin de discuter des affaires courantes.

 

Nous découvrons, ensuite la Cathédrale Saint-Marc de style gothique, pas facile à photographier, et l’église de Tous les Saints avec sa collection d’icônes.

Nous la visitons, mais il est interdit de prendre des photos, hélas !

Il y a là aussi, des cierges pesant très lourds, de 60 kg à 95 kg, qui sont portés par des hommes lors des processions.

 

Il fait une grosse chaleur lorsque nous en sortons. Nous nous dirigeons vers une autre placette, où il y a une petite église, et tout à coté, la soit disant maison natale de Marco Polo.

KORCULA, revendique depuis toujours cette maison, aujourd’hui en piteux état ,où aurait vécu ce grand navigateur.

Un projet de rénovation est en cours, afin de la transformer en musée.

Il y fut prisonnier pendant la bataille de Korcula ,pendant 6 longues années, dont les belligérants étaient les Vénitiens et les Genoveses.

 

Et notre guide de rappeler ce que nous devons à cet homme: la liste est très longue.

 

L'après midi, nous avons quartier libre, nous en profitons pour nous relaxer sur une terrasse ombragée où un aimable garçon nous sert une boisson désaltérante.

 

Nous apercevons bientôt notre bateau. En montant à bord,Branko s'aperçoit qu'il manque deux personnes, il part à leur recherche et revient avec elles.

 

Ils étaient bien à l’heure, mais de l’autre côté de Korcula où se trouve également un petit port. Nous repartons vers Orébic où nous attend notre car.

Il fait encore très chaud, nous apprécions tous la climat’, Branko nous annonce alors que nous nous arrêterons en route pour visiter une cave à vin, nous y arrivons à

16 h 35, c’est une très belle propriété.

 

Nous sommes chez la famille MATUSKO, viticulteurs de père en fils et fille, j’ai personnellement dégustée 3 vins différents, leurs noms sont imprononçables mais j’ai retenu leur teneur en alcool: 14°, 18°, 24°, heureusement la quantité versée dans les verres était minime rassurez-vous.

 

 

Puis nous repartons, direction l'hôtel.

Branko, nous donne rendez-vous demain matin 8h 30 pour les îles ELAPHITES.

 

Jeudi 23 septembre 2010

 

8h30, comme convenu, nous sommes tous prêts et nous prenons la direction des îles Elaphites, 12 îlots, dont 3 sont habités.

Durant le voyage, Branko nous fournit un petit lexique des mots courants, afin de pouvoir nous faire comprendre des habitants. Malgré cela, tous nos efforts de prononciation sont restés vains, mais sans médire, nous nous sommes bien amusés.

 

Nous passons pour la première fois sur le Pont de Dubrovnik- Pont à hauban, inauguré en 2002, Baptisé le Todjman-Bridge, Hauteur 141,5 m, Longueur 481,4 m, il enjambe la rivière Dubrovacka, et donne accès au port moderne où s’est développée la ville contemporaine.

 

 

9 heures, nous nous arrêtons à Zeton-Mali, un joli petit village en bord de mer, où nous allons attendre un bon moment, un bateau amenant des touristes d’une île voisine.

Enfin, les voilà qui arrivent et nous montons à bord du bateau qui va nous emmener à Lopud, une des îles Elaphites.

Nous naviguons sur une mer calme, toujours aussi bleue, certains d’entre nous croiront apercevoir des dauphins, peut-être ? Cette traversée d’une demi-heure, ravira tout le monde et lorsque nous approchons de l’île, nous sommes déjà conquis par le calme qui semble y régner.

 

Nous y resterons une bonne heure, le temps de faire une bonne balade et d’apercevoir, les ruines de la forteresse des Franciscains, le monastère des Dominicains avec son jardin botanique, d’où nous pouvons, apercevoir la mer.

 

Pendant notre traversée, nous sommes accompagnés par un petit groupe musical qui interprètera quelques airs folkloriques et d’autres bien de chez nous.

 

Après quelques achats de souvenirs et de cartes postales, nous rejoignons notre bateau où va nous être servi un apéritif et spécialités locales. Ce fut un moment très convivial qui a ravi tout le monde.

 

Pour ce soir, Valérie nous propose une sortie nocturne à Dubrovnik, et nous inaugurerons le nouveau chemin pour prendre le bus qui nous y conduira.

Nous sommes une bonne dizaine de candidats au voyage.

 

Valérie et Florence, accompagnées de quelques personnes ont visité les îles Elaphites par leur propre moyen, elles ont choisi une excursion typique.

 

Le bateau qu'elles ont emprunté, ressemblait plus un à bateau de pêcheurs. Le digestif servi à bord, était local et le capitaine jovial.

 

Elles ont pu visiter l'île de Kolocep, qui conserve des vestiges antiques, et compte trois chapelles préromanes, Saint-Antoine-de-Padoue, Saint-Nicolas et Sainte-Trinité.

 

L'île de Sipan, avec ses 16,5km², est la plus vaste de l'archipel. Très boisée, elle abrite aussi de nombreux vergers. On y compte jusqu'à 40 résidences d'été, construites entre le XVIe et le XVIIIe siècle par les familles patriciennes de Dubrovnik.

 

L'île de Lopud, compte encore une dizaine d'églises médiévales et abrite les ruines de plusieurs villages du IXe siècle.

Sa plage de sable fin, est considérée comme l'une des plus belles de l'Adriatique, le seul bémol c'est qu'il faut payer pour tout, le moindre centimètre carré est exploité par un plagiste.

Les Habitants de cette île, ne se déplacent qu'avec des voitures électriques, ce qui a bien aidé nos compères à revenir de celle-ci, situé au moins à quatre kilomètres du port.

Et comme pour le conducteur du bus, les prix ne sont pas les mêmes selon les chauffeurs.

 

Vendredi 24 septembre 2010

 

8 heures, certains d’entre nous, ont choisi de visiter la ville de Mostar.

 

Nous n’avons pas encore voyagé sur cette route mais avant, nous nous arrêtons à Slano, petite ville balnéaire pour prendre d’autres touristes. En attendant, nous nous promenons dans ce petit village.

Il n’y a pas grand monde à l’heure qu’il est, tout en marchant nous constatons qu’il y quelques maisons qui portent encore sur leurs murs des impacts de balles, que dire ?. Voilà nos touristes qui viennent se joindre à nous.

 

Nous allons bientôt passer la frontière à Neum, pour rentrer en Bosnie-Herzégovine, un seul douanier est présent, la douane officielle est un peu plus loin.

Branko, nous fait sourire en soulignant que cette douane, est la plus bête du monde, il voulait sans doute dire« la plus ridicule », car elle sépare 2 pays sur 12 km.

Les habitants parlent pourtant la même langue. Nous allons maintenant re-rentrer en Croatie, à Klek, la construction d’un pont est en cours pour qu’à l’avenir (2013), ces douanes ne posent plus de problèmes de ralentissement.

Nous repassons une autre douane Metrovic et, nous sommes à nouveau en

Bosnie-Herzégovine, et cette fois direction Mostar à une quarantaine de kilomètres.

Sur la route, nous apercevons déjà les ruines de cette guerre fratricide, maisons éventrées, cimetières disséminés dans la ville, où le moindre centimètre carré sert de lieu de recueillement.

 

Midi, nous sommes attendus au restaurant.

 

 

Ensuite, nous avons rendez-vous pour la visite guidée.

 

Mostar est une ville où les influences de l’Orient et de l’Occident se sont mêlées harmonieusement au cours des siècles, mais hélas, il y a eu cette guerre. Nous traversons des rues où il ne reste que des façades d’immeubles, puis nous arrivons dans un quartier très pittoresque, le quartier de la Carsija, avec quelques tours de minaret, de grandes portes, des mosquées, des restaurants et de nombreux ateliers d’artisans.

L’art et la culture de l’Orient, de l’Occident, du continent et de l’Adriatique s'y sont entremêlées presque depuis le commencement.

Nous nous dirigeons maintenant vers la magnifique Mosquée de Karadoz Bey. J’ignorais que l’on pouvait visiter une Mosquée.

 

Ensuite, nous nous dirigeons vers la maison Muslibegovié, vraisemblablement la plus récente de l’époque de la domination Ottomane, elle est entourée de hauts murs. Une salle de conversation richement meublée est au premier étage, mais il faut d’abord ôter ses chaussures pour y monter. Elle est parfaitement conservée dans ce lieu, nous pouvons nous imaginer comment vivaient les habitants.

 

Toute la cour est pavée de galets, ce qui nous donne, un avant goût de ce qui nous attend dans le quartier Kujundziluk et le vieux pont.

Puis, nous nous dirigeons à présent dans ce quartier, avec son vieux bazar qui a conservé tous ses traits typiques de l’époque turque, mais pour si promener, il faut avoir un sérieux sens de l’équilibre et des chaussures « anti-glisse ».

 

Ce vieux pont, « Le Stari Most» qui enjambe la rivière Netreva fut en partie détruit pendant la guerre, et a été reconstruit en 2004 avec de nombreuses pierres d’origine, selon la technique ottomane de l’époque. Il accueille chaque année, le traditionnel championnat de plongeon.

 

C'est l'heure de rentrer. Petite anecdote en passant, il fait encore très chaud, nous sommes assises sur le bord du trottoir et avons soif.

En face, se trouve un distributeur de boissons fraîches, je traverse, me sert, rentre pour payer, mais hélas, la serveuse ne prend, ni les Kunas, ni les Euros, nous nous confondons toutes deux en excuses et je l'a quitte très déçue.

 

Je rejoins mes compagnes quand, quelques minutes après, je vois arriver cette jeune femme avec deux bouteilles d’eau fraîche et la monnaie en kunas.

Je l’aurais embrassée, je lui ai donc envoyée un énorme baiser, qu’elle ma rendue avec un grand sourire.

 

Branko, nous signale que 95% de la population est de nationalité Croate issue de la Bosnie, et dans une semaine auront lieu des élections, trois candidats sont en opposition et feront chacun deux années d’investiture.

Sur le chemin du retour, nous admirons la vue sur le delta de la Netreva, lieu au combien nécessaire et apprécié de la population, puisque c’est à peu près le seul endroit qui produit des cultures maraîchères.

Nous rentrons tranquillement jusqu'à l’hôtel, et après le dîner, nous irons nous balader dans la galerie marchande, à la recherche d'une excursion sur l'île de Mljet, aussi appelée l'île aux serpents.

Valérie, n'est pas très enchantée de cette sortie, à cause des serpents, mais comme elle veut trouver ces boîtes! elle nous guide jusqu'à la boutique d'excursions, où la vendeuse y parle très bien français.

 

L'île de Mljet, n'est organisée que les mercredis et nous sommes vendredi, donc nous irons faire une dégustation de fruits de mer à Trsteno accompagné par Mario en mini-bus.

 

Dès le petit déjeuner, nous nous rendons compte que nous n’avons pas choisi le bon jour, il pleut des cordes, mais comme nous sommes très optimistes: rien ne pourra nous arrêter.

Mario est là, nous nous dirigeons d’abord vers Trsteno, visitons l’arboretum très bien entretenu, et surtout en ce moment bien arrosé, nous retrouvons Valérie, partie de son côté (toujours pour ses boites). Enfin la voila, nous partons vers Stone.

 

Dans les minutes qui suivirent notre descente de voiture, nous étions déjà trempées certaines d’entre nous, l’avaient déjà visité, mais sous la pluie NON !!!.

Nous ne poursuivons pas très longtemps notre escapade, car la pluie et le froid nous ferons chercher un abri accueillant, en l’occurrence une terrasse de café abrité.

 

Puis, à quelques mètres, Mario nous emmena dans son restaurant favoris pour manger des fruits de mer.

 

Enfin, nous voilà, à l’abri, le restaurant est en bout de la jetée, et nous avons l’impression de déjeuner les pieds dans l’eau, ce qui n’est pas faux, car vu l’état dans lequel nous sommes, c’est comme si, nous en sortions.

 

Nous faisons un excellent déjeuner, un petit bémol pour les moules marinières, mais dans l’ensemble c’était très convenable, même l’addition était accompagnée d’un kilo de sel.

Quand nous quittons le restaurant, il pleut toujours, aussi nous écourtons notre promenade et rentrons à l’hôtel.

 

Dimanche 26 Septembre 2010

 

Je serais bien allée à Cilipi, mais j’y renonce, car il pleut encore, mais comme le temps semble virer au beau, Valérie nous propose de faire une petite promenade au bord de l’Adriatique, elle ne tient jamais en place, jusqu’aux limites de Dubrovnik, c’est notre dernier jour, alors nous profitons encore un peu.

Nous voilà partis, le soleil et la chaleur sont revenus, et tout en marchant, nous nous régalons du paysage, des magnifiques paquebots qui arrivent dans la baie et d’autres à quai, quelques pêcheurs patientent au bord de l’eau.

 

Après déjeuner, nous allons faire une dernière promenade à Dubrovnik, une envie de glace, un dernier achat peut-être ?, Valérie, nous a entraîné dans une recherche de sac en cuir, qui a tout de même abouti, ouf!

Cette balade méritait bien que nous fassions une pause « bistro » avant de reprendre le bus du retour.

 

C’était bien notre dernière journée, et aussi les dernières photos de notre séjour, demain matin, nous devons rendre les chambres avant 10 h, déjeuner à midi et quitter l’hôtel à 12h30.

Arrivée à l’aéroport, nous apprenons que l’avion aura du retard, alors nous patientons.

 

Arrivée à Roissy, il est 19h15, le temps de récupérer nos bagages, l’autocar nous attend pour nous ramener à Clichy-sous-Bois, où notre dévouée Patoune, nous raccompagnera à notre domicile.

 

21h15 chez moi, 21h30 extinction des feux.

 

Alors ! A l’année prochaine

 

Écrit par Nelly

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