Voyage au portugal Septembre 2008

ALBUFEIRA

 Mercredi 17 septembre 2008, nous avons reçu à la Maison des Seniors, la visite d’un représentant qui nous a proposé un voyage au Portugal.
Il nous a expliqué succinctement comment allait se dérouler celui-ci, qui nous allions rencontrer. 
 

Ce samedi 20 septembre 2008 il est 14h45,le car est devant la Maison des Seniors.

 15h, départ pour Roissy Charles de Gaulle, et comme prévu tout ce passe bien, pas grand monde dans l’aéroport, la saison touristique touchant à sa fin.

Notre groupe ce dirige alors vers les comptoirs d’enregistrement des bagages, ou on nous annonce que l’avion aura 1 heure se retard, on prendra donc notre mal en patience.

Vient ensuite le passage obligé du contrôle des valises et autres sacs de voyage, dans le calme, un peu de surcharge pour certains, mais dans l’ensemble tout est correct, (vous verrez qu’au retour, cela ne se passera pas comme ça).

Quand aux bagages a main le contrôle est plus rapproché, quelques amis seront priés d’ôter leurs chaussures, et leur veste, de vider leurs sacs, quand à moi je préfère prévenir tout de suite que j’ai deux prothèses, on me demande tout de même de retirer ma veste a cause des boutons métallique, et comme prévu je sonne en passant sous le portique, sans autres difficultés.

  Alors je me suis rappelée ce que l’on m’avait appris petite : Regarde St Christophe et va t’en rassurée ! je veut dire pas là, « j’espère que le commandant de bord sait piloter ??? »

Contrairement aux années précédentes, cette fois ci j’ai eu le loisir de choisir ma place près d’un hublot, oui, mais juste au dessus de l’aile gauche, je ne verrais rien de la France d’en haut!
 Ma voisine n’est pas très rassurée, elle a le teint plutôt pâle, c’est la deuxième fois qu’elle prend l’avion en 25 ans, alors j’essaye tant bien que mal de la rassurer, mais il est tout de même vrai que l’appareil fait un bruit étrange et je ne suis pas la seule à l’entendre.

Après le décollage, ma voisine reprend des couleurs et nous restons d’un calme olympien.

Dans l’aéroport nous sommes attendus par PLACIDO, qui sera notre guide pendant notre séjour, il parle très bien le Français.
 Le trajet durant a peu près ¾ d’heure entre FARO et ALBUFEIRA, il nous explique pendant ce temps, comment va se passer celui-ci, animations, excursions et nous demande de donner nos cartes d’identité en descendant du car en échange de la clef de notre chambre, (elle nous serons restituées le lendemain lorsque nous demanderont la deuxième clef, pour notre « concubine » comme il dit) cette demande nous surprend tous mais nous nous exécutons sans rechigner.

 Il est maintenant 23 heures, nous arrivons au MONICA ISABEL BEACH notre hôtel. 

Dimanche 21/09

Ma compagne de chambre dors encore lorsque je me réveille, aussi je prend l’initiative, de me lever, de tirer les rideaux, et je découvre alors un paysage magnifique.
Le bungalow ou nous nous trouvons est à une dizaine de mètres du bord d’une falaise, avec vue sur la mer, palmiers, fleurs, etc…, nos portes fenêtres donnent sur une grande terrasse de plein pieds, ma compagne de chambre s’est réveillée et profite avec moi du paysage. 
 

Nous prenons alors connaissance du lieu, chambre a deux lits avec kitchenette, équipée d’un réfrigérateur, plaques chauffantes, placards avec vaisselles.

La salle de bains est classique, je vous épargne la description du temps passé chacune dans ce lieu, ainsi que celui a choisir notre tenue du jour.

Pour bien commencer la journée nous allons donc descendre déjeuner.

Nous ne faisons rien de spécial pendant cette matinée, on nous distribue un fascicule nous proposant les excursions, et nous commençons à choisir, quand une responsable de notre voyagiste, vient nous donner plus amples détails sur celles-ci, le programme est un peu chamboulé, mais nous arrivons tout de même a choisir des lieux intéressants.

Nous n’avons rien de prévu également pour l’après midi, nous avons campo, aussi nous sommes quelques uns qui passons le début d’après midi, en sirotant une boisson fraîche à la terrasse qui fait face à l’estrade des variétés et animations.
 Une accordéoniste fait danser les vacanciers, surtout un groupe de Ch’tis qui mettent une ambiance dont ils ont sans aucun doute le secret, pour la rigolade et la bonne humeur, chapeau !.

A 15h30, un animateur déguisé en corsaire vient nous inviter à visiter le domaine, comme nous l’avions devinés en arrivant, il est immense et nous avons mis plus d’une heure pour en faire le tour et revenus bien fatigués.

Le soir, nous nous sommes a nouveau installés pour regarder les danseurs, mais comme nous avons une excursions prévue à FARO le lendemain matin, nous n’avons pas tardé à rentrer nous coucher.

Lundi matin le 22/09

Nous sommes 52 dans le car, il ne fait pas très beau, mais la température est agréable. Nous traversons un paysage quelque peu banal, mais route faisant, nous apercevons de magnifiques sites résidentiels, avec marina, piscine, golf et des pelouses bien entretenues.
Après environ ¾ d’heure de route, nous arrivons enfin à FARO, Capitale de l'Algarve.

Le soleil n’est pas au rendez vous mais la ville nous parait belle, et nous visitons celle-ci agréablement car c’est la journée sans voitures, (apparemment, seulement pour certains!) nous sommes donc très à  l’aise pour déambuler.
Mis à part cela, les rues et les trottoirs sont constitués de pavés bicolore dessinant des vagues, et recouvert d’un fin gravillon, nous oblige a être prudent car nous pouvons trébucher et même glisser à chaque instants.

Nous nous retrouvons ensuite sur la place de l’obélisque et la guide nous donne carte blanche pour nous promener pendant ½ heure.

Cette promenade est très agréable, et nous partons dans les rues à la recherche de cartes postale, et timbres peut être quelques souvenirs, en chemin nous passons devant une banque, la police est en faction, des rubans de plastique bleu délimitent la place, nous pensons que c’est peut être un homme d’état en visite, mais les personnes que nous interrogeons, n’en savent pas plus que nous ; nous apprendrons par la suite, que la banque venait d’être attaqué.
Tout juste après, quand nous trouvons ce que nous cherchions, un orage éclate subitement, aussi nous voila trempés jusqu’aux os. 
 

De retour à l’hôtel, c’est l’heure de déjeuner, à plusieurs nous avons pensées, qu’après la sieste, nous pourrions aller à ALBUFEIRA, le minibus démarre à 16 heures, et après 10 minutes de route, nous serons arrivées.

C’est une très grande avenue qui nous accueille, de chaque côté sont installées des boutiques et si nous y regardons de plus près, nous nous apercevons que celles-ci sont bien distinctes, un coté pour revenus modestes, avec bazar et autres fripiers, de l’autre pour les nantis, produits de luxe, parfums, vêtements chics etc….

Il faut quand même que je vous avoue que pendant cette promenade, ma camarade et moi-même avons perdus de vue pendant plus d’une demie heure nos compagnes de sortie.
 Après nous être retrouvées, nous nous sommes assises à une terrasse de SAGRES pour nous requinquer.

Mardi 23/09

Une excursion à LISBONNE est prévue. 

Mercredi 24/09

Après une bonne douche et un petit déjeuné , je rejoins mes amies à la terrasse pour rédiger mes cartes postales.

Ce soir quelques uns de notre groupe sont de sortie, nous allons avec un autre groupe, souper dans un restaurant ou nous dégusterons un repas typique portugais, suivi d’un récital de FADOS, qui seront interprétés, par une jeune fille bourrée de talent.

Pendant son récital, Placido nous demande si nous aimerions que la chanteuse nous interprète une chanson du répertoire de la chanteuse Amalia RODRIGUEZ, je me permet donc de lever la main et demande « LA MAISON SUR LE PORT », devant le scepticisme de Placido, je rajoute bêtement que cette chanson a été reprise par un chanteur que peu de gens connaisse ou n’apprécie pas du tout vu, que certaines de ses chansons frisent l’indécence, son nom est « SANSEVERINO », puis on en reste là, mais je promet à PLACIDO, de lui expédier les paroles.

Jeudi 25/09

Je me réveille à 5h15, en même temps que ma compagne de chambre, pourquoi me direz vous ? Parce qu’aujourd’hui elle est d’excursion à SEVILLE et que le départ est prévue pour 6h30, je lui ai proposé de l’accompagner jusqu’à la salle de restaurant, j’en profite pour prendre un bon chocolat chaud.

Ce matin nous allons au marché typique de QUARTEIRA,  il est immense, j’ai quand même trouvé ce que j’avais déjà aperçue a l’étal d’une boutique, et j’ai donc acheté une veste faite au crochet assortie avec un bonnet et une écharpe, pour mon dernier petit fils (2 ans bientôt !) qui pourra les porter cet hiver.

Il fait chaud, nous avons soif, alors comme il nous reste un peu de temps avant de reprendre le car, avec mes camarades nous trouvons pas loin de là un café terrasse, ou nous dégustons des boissons fraîches.

Jeudi 25/09

Après le petit déjeuné, se sera le départ pour une croisière en mer.
Nous pouvons apercevoir de loin le haut mât du catamaran sur lequel nous allons naviguer, moi qui n’avait jamais navigué sur la mer, j’étais parti avec un peu d’appréhension, mais  je peut vous assurer que j’ai beaucoup appréciée ce moment de navigation.
 L'appréhension m’est revenue quand il à fallu monter dans le zodiac, j’avais regardé partir les autres personnes, et cette petite traversée de 2 minutes de me disait rien qui vailles, mais quand le (beau) marin qui nous emmenais m'a pris dans ses bras, et déposé doucement, mes craintes ont fondues, mais brutalement réveillées au démarrage.

Baptême de mer, sur un catamaran !

Nous sommes donc allez découvrir la côte, les grottes maritimes, suivi d’un déjeuné barbecue sur la plage,  les mouettes nous ont accompagnées durant tous le repas.
Le retour c’est également très bien passé, avec un vent un peu froid, et abrutissant, mais l’ensemble de la journée a été une vraie réussite.

Ce soir le dîner se passe en plein air sur la plage, il ne fait pas très chaud.
Le service est un peu long, nous tenons conversation sur les métiers exercés par chacun, et pour en finir une bonne recette de cuisine qui nous met l’eau à la bouche.
L’heure avance et le temps se rafraîchi de plus en plus, les sardines qui nous sont servis arrivent froides,et on ne fait pas long feu pour regagner nos chambres.

Vendredi 26/08

Cette journée, sera celle de la dernière excursion, mais pas la moindre, aussi après l’habituel petit déjeuner, nous quittons notre Hôtel à 9h30 direction LAGOS, ancienne Capitale de l’ALGARVE, nous avons une bonne heure ½ de car et nous en profitons pour admirer le paysage,.
 

Nous nous dirigeons vers LAGOS, promenées le long du fleuve Bensafrim, puis dirigées vers l’ancien Marché aux esclaves, premier marché de ce genre pour l’époque, en Europe,.
Nous n’avons rien vus, notre guide nous a pourtant bien expliqué, à quoi servait ce lieu, mais maintenant il semblerait que ce bâtiment serve de galerie de tableau.
L’antique Lacobriga fut la base opérationnel d’Henri le Navigateur puis un des principaux point de départ des armadas Portugaises en direction des côtes africaines, Gil EANES partit de là, de même que l’expédition du roi SEBASTIEN, pour le Maroc, échec complet.

Tout autour de cette place, sont installées, banques boutiques de luxe, et de souvenirs entre autre, mais il ne fallait pas nous éloignées de trop, car nous avions rendez vous à midi pile dans un restaurant qui se trouve à proximité.

Il n'y avait que nous, dans ce restaurant et pour ma part j’ai fait honneur à un excellent repas, crudités locales, espadon grillé accompagné de petits légumes, fromage et crème dessert maison.

Nous avons pu ensuite  nous promener, il faisait très chaud.  

En route maintenant pour SAGRES, ce Finistère à l’extrême sud ouest de l’Europe, tombant à pic dans la mer est un endroit chargé d’histoire et d’émotion, ensuite nous avons fait la découverte de très près de ce site, en partie occupée par une forteresse construite au 16ème siècle

Puis, le cap Saint Vincent dominant l’océan de 75 m, certains disent 80 m fut de tous temps un lieu sacré, les Romains l’appelaient, le Promontorium Sacrum, et est la pointe sud ouest de l'Europe, ou si vous préférez LE BOUT DE L’EUROPE OCCIDENTAL, (Je n’ai rien inventée, j’ai tout recopié).

A cet endroit ce sont installés bien sur des marchands de souvenirs, aussi me suis-je laissée tenté.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtées sur une route surplombant un petit port de pêche au milieu duquel un rocher en trois morceaux ressemblant a une part de tarte, semble s’être détaché de la falaise environnante, désolé, j’ai oublié de noter le nom de cet endroit, qui s’appelle, BALEEIRA.

SAGRES – Panorama BALEEIRA

Samedi 27/09

Comme tous les soirs ma compagne de chambre  a retardé son réveil.
J’allais oublier, je m’explique, c’est le seul réveil qu’il faut retardé d’au moins 1 h pour qu’il sonne à l’heure voulu. 

Bon, et maintenant qu’allons nous faire en attendant l’heure du déjeuné de midi ? Terrasse bien sur !  

Le repas de midi a été vite pris, non, pas par peur d’être en retard, non rien de cela, mais certainement la certitude que les vacances sont terminées, que sans aucun doute, nous sommes attendus a Clichy par un temps maussade.
Nous allons essayer de passer ses dernières heures peut être à nous balader, faire quelques derniers achats, en profitant du soleil qui a été si généreux avec nous.

Donc avec mes amies, nous nous promenons.

Arrive , 17 h,  le car est là  nous montons a bord.

Oh, mais attendez ce n’est pas fini !

Dans l’aéroport de FARO, c’est comme dans les autres, il faut se plier a des formalités auxquels personne ne peut échapper. 

Maintenant, il va falloir attendre l’heure du décollage, 21h15, nous avons donc le temps de faire quelques achats dans les boutiques HT. Je ne suis pas la seule à être fatiguées, il est temps que tous ces tracas consécutifs, (ne ratez pas la suite) se terminent, heureusement nous n’attendrons pas longtemps avant de monter dans l’avion, nos places nous tendent les bras, j’ai les jambes qui ont doublées de volume.

Je suis assise près de mon hublot, mais vous savez l’heure qu’il est ? 21h30, nous sommes en automne, ben oui me direz vous ! et alors ? et ben il fait nuit, bravo, et vous avez gagnés, je ne verrait pas plus le paysage qu’à l’aller. J’ai moins regrettée quand on m’a dit « Y a rien à voir de toutes façons ».

Viendras ensuite l’heure du repas servi chaud. 
Le Commandant  de Bord nous annonce « Mesdames et Messieurs, nous traversons actuellement une zone de turbulence, veuillez garder vos ceintures attachées » ensuite il se passera peu de temps avant que l’on nous annonce l’atterrissage imminent, Bienvenue à ROISSY CHARLES DE GAULE !!! la température extérieure est de 13°.
 

Nelly CHARPENTIER

Fait à Clichy sous Bois le 12 octobre 2008